Evolution
L’histogramme présenté dans l’onglet Evolution concernant l’évolution du nombre d’aménagements gagnés sur la mer devant les côtes françaises de la Méditerranée (voir l’histogramme correspondant) montre une période de triplement des aménagements gagnés sur la mer entre 1960 et 1985 puis un très net ralentissement de ces constructions entre 1985 et 2010.
Ce ralentissement est en grande partie induit par un arrêté interdisant de détruire les phanérogames marines (Posidonia oceanica et Cymodocea nodosa). (Arrêté du 19 juillet 1988).
L’herbier Posidonies (Posidonia oceanica) représente la forêt sous la mer. Les Posidonies sont des plantes à fleurs (phanérogames). Elles s’étendent entre 0 et -38 m de profondeur. Cette plante est strictement protégée partout devant les côtes françaises de la Méditerranée depuis 1988. (Photo : A. Meinesz)
La prairie de Cymodocées (Cymodocea nodosa). Ce sont des plantes à fleurs (phanérogames). Cette espèce, qui se développe essentiellement entre 0 et -20m, est strictement protégée partout devant les côtes françaises de la Méditerranée depuis 1988. (Photo : A. Meinesz)
Plusieurs dizaines de projets de constructions portuaires (pour la plaisance) ou de terre pleins (pour des extensions de voirie ou de parking) ont été annulés par la présence de ces végétaux sur l’emprise projetée de ces aménagements. La portée de ce texte juridique a été renforcée par l’Europe : ces végétaux figurent sur la liste des espèces strictement protégées (Convention de Berne, septembre 1979, liste adoptée à Strasbourg le 5 décembre 1997). Cette liste a été validée par un décret du Ministère des affaires étrangères daté du 7 juillet 1999. C’est ainsi que des ports (ou extensions portuaires) projetés dans les décennies 1980 et 2010 à Menton, Roquebrune-Cap-Martin, Nice (extension du port de commerce), Cagnes-sur-Mer, Antibes, Saint-Tropez, Six-Fours-Les-Plages, … dont les dossiers étaient plus ou moins élaborés ont du être abandonnés.
Entre 1985 et 2010, ce sont surtout des ouvrages défensifs qui ont été construits (digues, épis : voir histogramme correspondant), ces ouvrages ont une faible emprise sur le littoral (peu de linéaire artificialisé : voir histogramme correspondant) et peu de surface couverte (voir histogramme correspondant).
Cependant si on tient compte des divers scénarios d’augmentation du niveau de la mer dans le siècle à venir (GIEC 2007 : 4 e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, voir www.ipcc.ch), il est évident que l’artificialisation de la côte va reprendre de l’ampleur pour défendre les richesses accumulées au bord de mer (aménagements défensifs pour la protection des routes, des chemins de fer, des terrains agricoles ou urbanisés situés sur des côtes à faible déclivité).
Il est ainsi d’autant plus important, dans le cadre d’un développement durable, de préserver dès aujourd’hui et à jamais de larges zones de côtes encore naturelles (linéaires pas encore artificialisés). A l’image des « trames vertes », où des espaces agricoles ou naturels sont préservés (dans les plans d’urbanisme), qui brisent l’extension tentaculaire des grandes agglomérations, il convient d’appliquer ce principe devant nos côtes.
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Taux de destruction irréversible des petits fonds par les aménagements gagnés sur la mer
Si le taux de destruction irréversible des petits fonds par les aménagements gagnés sur la mer d’artificialisation de l’ensemble des côtes françaises de la Méditerranée n’est que de 5,24% entre 0 et -10 m, 1,03% entre -10 m et -20 m et 3,04% entre 0 et -20 m, de grandes différences se constatent selon les régions :
- Côtes continentales françaises de la Méditerranée (Languedoc Roussillon + Provence-Alpes-Côte d’Azur sans Monaco, sans étang de Berre) :
entre 0 et -10 m : 5,55%,
entre -10 m et -20 m : 1,20%,
entre 0 et -20 m : 3,23%.
+ Dont : côtes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (sans Monaco, sans étang de Berre)
entre 0 et -10 m : 9,95%,
entre -10 m et -20 m : 2,11%,
entre 0 et -20 m : 5,73%.
+ Dont : côtes de la région Languedoc Roussillon
entre 0 et -10 m : 3,83%,
entre -10 m et -20 m : 0,43%,
entre 0 et -20 m : 2,04%.
- Côtes de Corse :
entre 0 et -10 m : 0,84%,
entre -10 m et -20 m : 0,11%,
entre 0 et -20 m : 0,48%.
- Principauté de Monaco
entre 0 et -10 m : 90,39%,
entre -10 m et -20 m : 67,47%,
entre 0 et -20 m : 81,67%.
- Etang de Berre
entre 0 et -10 m : 3,73%,
entre -10 m et -20 m : 33,76%,
entre 0 et -20 m : 3,88%.
Le département des Alpes-Maritimes (sans Monaco) est le plus impacté :
entre 0 et -10 m : 20,18%,
entre -10 m et -20 m : 0,19%,
entre 0 et -20 m : 12,69%.
La côte rocheuse située entre Menton et Martigues (Département des Alpes-Maritimes + Monaco + département du Var + est du département des Bouches du Rhône) est particulièrement touchée :
entre 0 et -10 m : 10,10%,
entre -10 m et -20 m : 2,17%,
entre 0 et -20 m : 5,84%.
L’emprise des aménagements sur les petits fonds est considérable par le cumul des surfaces occupées et l’exigüité des petits fonds initiaux. Les 5282 hectares couverts ou endigués sont autant de surfaces d’habitats dégradés ou détruits à jamais. De ce fait, il convient de considérer l’impact global des aménagements construits sur la mer comme le principal impact anthropique sur la biodiversité marine de la frange littorale des côtes françaises de la Méditerranée. Il devance d’un facteur 50 les dégradations cumulées observées devant l’ensemble des rejets urbains ou industriels entre 0 et -20 m de toutes les côtes françaises de la Méditerranée (en tenant compte des zones où plus de 50% des espèces naturelles ont disparu au droit de ces rejets). Ces zones sévèrement dégradées par les rejets urbains sont localisées essentiellement devant les émissaires déversant en surface les eaux usées de l’agglomération marseillaise (calanque de Cortiou) et de celle de Toulon (Cap Sicié). Mais ces deux mégapoles sont maintenant équipées de stations d’épuration de plus en plus performantes de telle sorte que la recolonisation des zones très dégradées par le passé (moins de 75 ha au total devant ces deux sites) est en cours.
De par leur caractère irréversible les destructions induites par les aménagements gagnés sur la mer représentent la principale cause de l’appauvrissement qualitatif et quantitatif des espèces marines littorales de l’ensemble des côtes françaises de la Méditerranée, bien avant les pollutions chimiques ou bactériologiques réversibles, bien avant l’appauvrissement temporaire des richesses halieutiques par une pression de pêche encore trop incontrôlée.
Taux de destruction irréversible des petits fonds par les aménagements gagnés sur la mer (SOURCE)
Si le taux de destruction irréversible des petits fonds par les aménagements gagnés sur la mer d’artificialisation de l’ensemble des côtes françaises de la Méditerranée n’est que de [FRANCE_Taux_destruct_0_10]% entre 0 et -10 m, [FRANCE_Taux_destruct_10_20]% entre -10 m et -20 m et [FRANCE_Taux_destruct_0_20]% entre 0 et -20 m, de grandes différences se constatent selon les régions :
- Côtes continentales françaises de la Méditerranée (Languedoc Roussillon + Provence-Alpes-Côte d’Azur sans Monaco, sans étang de Berre) :
entre 0 et -10 m : [PACA_LR_Taux_destruct_0_10]%,
entre -10 m et -20 m : [PACA_LR_Taux_destruct_10_20]%,
entre 0 et -20 m : [PACA_LR_Taux_destruct_0_20]%.
+ Dont : côtes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (sans Monaco, sans étang de Berre)
entre 0 et -10 m : [PACA_Taux_destruct_0_10]%,
entre -10 m et -20 m : [PACA_Taux_destruct_10_20]%,
entre 0 et -20 m : [PACA_Taux_destruct_0_20]%.
+ Dont : côtes de la région Languedoc Roussillon
entre 0 et -10 m : [LR_Taux_destruct_0_10]%,
entre -10 m et -20 m : [LR_Taux_destruct_10_20]%,
entre 0 et -20 m : [LR_Taux_destruct_0_20]%.
- Côtes de Corse :
entre 0 et -10 m : [CORSE_Taux_destruct_0_10]%,
entre -10 m et -20 m : [CORSE_Taux_destruct_10_20]%,
entre 0 et -20 m : [CORSE_Taux_destruct_0_20]%.
- Principauté de Monaco
entre 0 et -10 m : [MONACO_Taux_destruct_0_10]%,
entre -10 m et -20 m : [MONACO_Taux_destruct_10_20]%,
entre 0 et -20 m : [MONACO_Taux_destruct_0_20]%.
- Etang de Berre
entre 0 et -10 m : [BERRE_Taux_destruct_0_10]%,
entre -10 m et -20 m : [BERRE_Taux_destruct_10_20]%,
entre 0 et -20 m : [BERRE_Taux_destruct_0_20]%.
Le département des Alpes-Maritimes (sans Monaco) est le plus impacté :
entre 0 et -10 m : [AM_Taux_destruct_0_10]%,
entre -10 m et -20 m : [AM_Taux_destruct_10_20]%,
entre 0 et -20 m : [AM_Taux_destruct_0_20]%.
La côte rocheuse située entre Menton et Martigues (Département des Alpes-Maritimes + Monaco + département du Var + est du département des Bouches du Rhône) est particulièrement touchée :
entre 0 et -10 m : [AM_VAR_BDR_Taux_destruct_0_10]%,
entre -10 m et -20 m : [AM_VAR_BDR_Taux_destruct_10_20]%,
entre 0 et -20 m : [AM_VAR_BDR_Taux_destruct_0_20]%.
L’emprise des aménagements sur les petits fonds est considérable par le cumul des surfaces occupées et l’exigüité des petits fonds initiaux. Les 5282 hectares couverts ou endigués sont autant de surfaces d’habitats dégradés ou détruits à jamais. De ce fait, il convient de considérer l’impact global des aménagements construits sur la mer comme le principal impact anthropique sur la biodiversité marine de la frange littorale des côtes françaises de la Méditerranée. Il devance d’un facteur 50 les dégradations cumulées observées devant l’ensemble des rejets urbains ou industriels entre 0 et -20 m de toutes les côtes françaises de la Méditerranée (en tenant compte des zones où plus de 50% des espèces naturelles ont disparu au droit de ces rejets). Ces zones sévèrement dégradées par les rejets urbains sont localisées essentiellement devant les émissaires déversant en surface les eaux usées de l’agglomération marseillaise (calanque de Cortiou) et de celle de Toulon (Cap Sicié). Mais ces deux mégapoles sont maintenant équipées de stations d’épuration de plus en plus performantes de telle sorte que la recolonisation des zones très dégradées par le passé (moins de 75 ha au total devant ces deux sites) est en cours.
De par leur caractère irréversible les destructions induites par les aménagements gagnés sur la mer représentent la principale cause de l’appauvrissement qualitatif et quantitatif des espèces marines littorales de l’ensemble des côtes françaises de la Méditerranée, bien avant les pollutions chimiques ou bactériologiques réversibles, bien avant l’appauvrissement temporaire des richesses halieutiques par une pression de pêche encore trop incontrôlée.
Taux d’artificialisation du littoral
C’est le pourcentage du littoral devenu artificiel car couvert par un aménagement gagné sur la mer ou une digue de protection des côtes construite au niveau de l’eau.
Si le taux d’artificialisation de l’ensemble des côtes françaises de la Méditerranée est de 12,27 % de grandes différences se constatent selon les régions :
- Pour le littoral de Languedoc-Roussillon, il est de 17,06 %,
- pour le littoral de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (sans Monaco et sans l’étang de Berre), il est de 21,98 %,
- pour le littoral de la région Corse, il est de 2,68 %.
On constate aussi au sein des régions ou départements des différences très marquées :
- pour le littoral du département du Gard, il est de 17,25 %,
- pour le littoral du département des Alpes-Maritimes, il est de 35,35 %,
- pour le littoral du département des Bouches-du-Rhône (sans l’étang de Berre), il est de 0,00 %,
- pour le littoral de la Principauté de Monaco, il est de 88,96 %,
- pour le littoral de l’étang de Berre, il est de 42,02 %,
- pour le littoral de la Corse du Sud, il est de 2,47 %.
En dehors de l’aspect esthétique, l’artificialisation des côtes représente un impact pour la répartition qualitative et quantitative des espèces qui ne vivent qu’au niveau de la mer. Les écosystèmes situés au niveau de la mer (partie superficielle de l’étage infralittoral et de l’étage médiolittoral) sont constitués d’ensemble d’espèces ayant :
- une grande tolérance pour les variations de température (par période d’anticyclone les espèces sont exondées et supportent ainsi durant l’année les écarts de température terrestres (-5 °C au plus froid de l’hiver à +40 °C au soleil) avec des changements brusques lorsqu’elles sont sous l’eau – où la température varie de 12,5 °C à 27,5 °C)
- une grande tolérance aux variations de salinité (par période d’anticyclone les espèces sont exondées et supportent ainsi des écarts de salinité considérables : de 0 (lorsqu’il pleut) à +50 ‰ lorsque les espèces sont exondées et que l’eau de mer qui les imbibe s’évapore.
Cette ensemble d’espèces très adaptées pour vivre dans cette ceinture étroite du littoral ne se retrouve pas ailleurs (sous l’eau les espèces ne sont pas du tout tolérantes à des écarts de salinité ou de température). Ainsi leur habitat est extrêmement restreint à une frise de 0,5 m à 3 m de largeur qui suit le trait de côte.
Parmi ces espèces se développant sur cet espace exigu, on trouve des grandes algues brunes (Stramenopiles du genre Cystoseira) et des algues rouges calcaires constituant au fil du temps des concrétions (Rhodophytes des genres Lithophyllum et Titanoderma). Les espèces de ces genres qui constituent la principale biomasse au niveau de la mer (et servent ainsi de support ou d’abri pour les autres espèces animales ou végétales adaptées à ce milieu) recolonisent très mal les substrats artificiels (béton, roches...) L’inventaire de la répartition des Cystoseires devant les côtes françaises de la Méditerranée montre que moins de 0,5 % du trait de côte artificiel a été recolonisé par les espèces de ce genre (Thibaut et al., 2008,2009,2010 et 2011).
L’artificialisation du littoral engendre ainsi une baisse locale de la biodiversité (quantitative et qualitative) à très long terme.
Trottoir de concrétions formées par l’algue rouge (Rhodophyte) Lithophyllum tortuosum sur des roches naturelles. (Photo : A. Meinesz)
Ceinture de l’algue brune (Straménopiles) Cystoseira stricta var amentacea sur roche naturelle. (Photo : A. Meinesz)
Exemple de littoral artificialisé avec de visible sur les roches au niveau de la mer qu'un film de Cyanobactéries brunes (Photo : A. Meinesz)
Taux d’artificialisation du littoral (SOURCE)
C’est le pourcentage du littoral devenu artificiel car couvert par un aménagement gagné sur la mer ou une digue de protection des côtes construite au niveau de l’eau.
Si le taux d’artificialisation de l’ensemble des côtes françaises de la Méditerranée est de [FRANCE_Taux_lineaire_artif] % de grandes différences se constatent selon les régions :
- Pour le littoral de Languedoc-Roussillon, il est de [LR_Taux_lineaire_artif] %,
- pour le littoral de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (sans Monaco et sans l’étang de Berre), il est de [PACA_Taux_lineaire_artif] %,
- pour le littoral de la région Corse, il est de [CORSE_Taux_lineaire_artif] %.
On constate aussi au sein des régions ou départements des différences très marquées :
- pour le littoral du département du Gard, il est de [GARD_Taux_lineaire_artif] %,
- pour le littoral du département des Alpes-Maritimes, il est de [AM_Taux_lineaire_artif] %,
- pour le littoral du département des Bouches-du-Rhône (sans l’étang de Berre), il est de [BDR_Taux_lineaire_artif] %,
- pour le littoral de la Principauté de Monaco, il est de [MONACO_Taux_lineaire_artif] %,
- pour le littoral de l’étang de Berre, il est de [BERRE_Taux_lineaire_artif] %,
- pour le littoral de la Corse du Sud, il est de [CORSESUD_Taux_lineaire_artif] %.
En dehors de l’aspect esthétique, l’artificialisation des côtes représente un impact pour la répartition qualitative et quantitative des espèces qui ne vivent qu’au niveau de la mer. Les écosystèmes situés au niveau de la mer (partie superficielle de l’étage infralittoral et de l’étage médiolittoral) sont constitués d’ensemble d’espèces ayant :
- une grande tolérance pour les variations de température (par période d’anticyclone les espèces sont exondées et supportent ainsi durant l’année les écarts de température terrestres (-5 °C au plus froid de l’hiver à +40 °C au soleil) avec des changements brusques lorsqu’elles sont sous l’eau – où la température varie de 12,5 °C à 27,5 °C)
- une grande tolérance aux variations de salinité (par période d’anticyclone les espèces sont exondées et supportent ainsi des écarts de salinité considérables : de 0 (lorsqu’il pleut) à +50 ‰ lorsque les espèces sont exondées et que l’eau de mer qui les imbibe s’évapore.
Cette ensemble d’espèces très adaptées pour vivre dans cette ceinture étroite du littoral ne se retrouve pas ailleurs (sous l’eau les espèces ne sont pas du tout tolérantes à des écarts de salinité ou de température). Ainsi leur habitat est extrêmement restreint à une frise de 0,5 m à 3 m de largeur qui suit le trait de côte.
Parmi ces espèces se développant sur cet espace exigu, on trouve des grandes algues brunes (Stramenopiles du genre Cystoseira) et des algues rouges calcaires constituant au fil du temps des concrétions (Rhodophytes des genres Lithophyllum et Titanoderma). Les espèces de ces genres qui constituent la principale biomasse au niveau de la mer (et servent ainsi de support ou d’abri pour les autres espèces animales ou végétales adaptées à ce milieu) recolonisent très mal les substrats artificiels (béton, roches...) L’inventaire de la répartition des Cystoseires devant les côtes françaises de la Méditerranée montre que moins de 0,5 % du trait de côte artificiel a été recolonisé par les espèces de ce genre (Thibaut et al., 2008,2009,2010 et 2011).
L’artificialisation du littoral engendre ainsi une baisse locale de la biodiversité (quantitative et qualitative) à très long terme.
Trottoir de concrétions formées par l’algue rouge (Rhodophyte) Lithophyllum tortuosum sur des roches naturelles. (Photo : A. Meinesz)
Ceinture de l’algue brune (Straménopiles) Cystoseira stricta var amentacea sur roche naturelle. (Photo : A. Meinesz)
Exemple de littoral artificialisé avec de visible sur les roches au niveau de la mer qu'un film de Cyanobactéries brunes (Photo : A. Meinesz)