Surfaces gagnées sur la mer par les aménagements
Les surfaces globales gagnées sur la mer (5 302,67 ha) ont été couvertes (devenues terrestres) ou endiguées ( les plans d’eaux des ports, des plages artificielles ou des embouchures de rivières endiguées : milieux boulversés à jamais). Elles sont aussi très inégalement réparties selon les régions. En effet, le cumul des surfaces des 1 050 aménagements gagnés sur la mer s’élève pour toutes les côtes continentales françaises de la Méditerranée (hors Monaco et Berre) à 5 062,08 ha (= PACA sans Berre + Languedoc Roussillon),
dont :
- 4 002,98 ha pour les côtes de Provence-Alpes-Côte d’Azur (sans Monaco et sans Berre),
- 1 059,10 ha pour les côtes du Languedoc Roussillon.
Il est de 240,59 ha pour les côtes de la Corse.
Pour Monaco la surface totale gagnée sur la mer ou endiguée s’élève à 91,93 ha et pour l’étang de Berre 632,35 ha.
Les surfaces gagnées sur la mer par les aménagements par département, par commune ou par masse d’eau DCE sont disponibles dans les « données chiffrées ».
Les surfaces gagnées sur la mer par chaque aménagement est donné dans « aménagements ».
Des commentaires ou conclusions sont proposées dans « bilan ».
Surfaces gagnées sur la mer par les aménagements (SOURCE)
Les surfaces globales gagnées sur la mer ([FRANCE_Surface_gagnee] ha) ont été couvertes (devenues terrestres) ou endiguées ( les plans d’eaux des ports, des plages artificielles ou des embouchures de rivières endiguées : milieux boulversés à jamais). Elles sont aussi très inégalement réparties selon les régions. En effet, le cumul des surfaces des [FRANCE_Nbre_amenagements] aménagements gagnés sur la mer s’élève pour toutes les côtes continentales françaises de la Méditerranée (hors Monaco et Berre) à [PACA_LR_Surface_gagnee] ha (= PACA sans Berre + Languedoc Roussillon),
dont :
- [PACA_Surface_gagnee] ha pour les côtes de Provence-Alpes-Côte d’Azur (sans Monaco et sans Berre),
- [LR_Surface_gagnee] ha pour les côtes du Languedoc Roussillon.
Il est de [CORSE_Surface_gagnee] ha pour les côtes de la Corse.
Pour Monaco la surface totale gagnée sur la mer ou endiguée s’élève à [MONACO_Surface_gagnee] ha et pour l’étang de Berre [BERRE_Surface_gagnee] ha.
Les surfaces gagnées sur la mer par les aménagements par département, par commune ou par masse d’eau DCE sont disponibles dans les « données chiffrées ».
Les surfaces gagnées sur la mer par chaque aménagement est donné dans « aménagements ».
Des commentaires ou conclusions sont proposées dans « bilan ».
Linéaire artificialisé par les aménagements gagnés sur la mer (SOURCE)
Le cumul du linéaire du trait de côte sous forme d’amoncellement de blocs rocheux, de tétrapodes en béton ou de murs en béton ([FRANCE_Lineaire_artif] km pour l’ensemble des côtes françaises de la Méditerranée, hors Monaco et Berre) est très inégal selon les régions.
En effet, ce linéaire naturel (initial) artificialisé s’élève, pour toutes les côtes continentales françaises de la Méditerranée (hors Monaco et Berre), à [PACA_LR_Lineaire_artif] km (= PACA sans Berre + Languedoc Roussillon), dont :
- [PACA_Lineaire_artif] km pour les côtes de Provence-Alpes-Côte d’Azur (sans Monaco et sans Berre),
- [LR_Lineaire_artif] km pour les côtes du Languedoc Roussillon.
Il est de [CORSE_Lineaire_artif] km pour les côtes de la Corse.
Pour Monaco nous avons distingué [MONACO_Lineaire_artif] km de littoral artificialisé par des aménagements gagnés sur la mer et pour Berre [BERRE_Lineaire_artif] km.
Le linéaire artificialisé par les aménagements gagnés sur la mer par département, par commune ou par masse d’eau DCE est disponible dans les « données chiffrées ».
Le linéaire artificialisé par chaque aménagement est donné dans « aménagements ».
Nombre d’aménagements gagnés sur la mer > 100 m² (SOURCE)
Les caractéristiques des aménagements considérés ont été précisées dans la page d’accueil « Voir les définitions et caractéristiques de ces types d’aménagements ».
Le nombre total d’aménagements gagnés sur la mer pour toutes les côtes françaises de la Méditerranée est de [FRANCE_Nbre_amenagement]. Il est de [MONACO_Nbre_amenagement] pour les côtes monégasques et de [BERRE_Nbre_amenagement] pour le littoral de l’étang de Berre (soit [TOTAL_Nbre_amenagement] pour l’ensemble des côtes incluses dans MEDAM).
La répartition de ces aménagements et donc des impacts induits est très inégale selon les régions. En effet, le nombre total d’aménagements gagnés sur la mer pour toutes les côtes continentales françaises de la Méditerranée (hors Monaco et Berre) est de [PACA_LR_Nbre_amenagement] (= PACA sans Berre + Languedoc Roussillon), dont :
- [PACA_Nbre_amenagement] pour les côtes de Provence-Alpes-Côte d’Azur (sans Monaco et sans Berre),
- [LR_Nbre_amenagement] pour les côtes du Languedoc Roussillon.
Il est de [CORSE_Nbre_amenagement] pour les côtes de la Corse.
Parmi l’ensemble des aménagements gagnés sur la mer sur les côtes françaises de la Méditerranée ([FRANCE_Nbre_amenagement] – hors Monaco et Berre) nous avons dénombré :
- [FRANCE_Nbre_port] ports,
- [FRANCE_Nbre_port_abri] ports abris,
- [FRANCE_Nbre_petit_abri_prive] ports abris privés,
- [FRANCE_Nbre_terre_plein] terre-pleins,
- [FRANCE_Nbre_plage_alveolaire] plages artificielles en alvéole,
- [FRANCE_Nbre_epi] épis,
- [FRANCE_Nbre_appontement] appontements,
- [FRANCE_Nbre_endigage_embouchure] endigages d’embouchure.
Le nombre d’aménagements gagnés sur la mer par département, par commune ou par masse d’eau DCE est disponible dans les « données chiffrées ».
Les caractéristiques de chaque aménagement sont données dans « aménagements ».
Surface des petits fonds avant tout aménagement construit sur la mer
Le calcul des surfaces des petits fonds a été réalisé en considérant des périmètres délimités :
- à terre, pour le niveau de la mer (0 m), par le trait de côte naturel (voir les particularités dans linéaire du littoral initial)
- en mer,
+ pour les isobathes -10 m et -20 m , les cartes marines du Service Hydrographique et Océanographique de la Mer (SHOM) ont été numérisées,
+ pour les délimitation des pays (France-Italie, France-Monaco et France-Espagne) ainsi que pour les masses d’eau DCE, les limites officielles ont été prises en compte. Par contre pour les délimitations entre la région Provence Alpes Côte d’Azur et celle du Languedoc Roussillon, et de tous les départements et communes nous avons tracé des délimitations artificielles car ces découpages administratifs n’ont aucune prolongation en mer officielle (en mer c’est le domaine public maritime de l’Etat). Le tracé choisi commence par les limites administratives à terre et se prolonge en mer perpendiculairement au littoral.
Les cartes considérées sont à des échelles différentes : nous avons chaque fois utilisé les cartes les plus précises (la plus grande échelle disponible). Contrairement aux mesures de linéaire les mesures de surface sont moins exposées à des variations importantes selon l’échelle et la géographie du trait de côte. Les mesures sont quelque peu plus précises sur les cartes à la plus grande échelle pour les traits de côte irréguliers.
Plusieurs cas particuliers, liés notamment à des ouvrages en partie creusés sur terre, à la superposition d’ouvrages et à des limites de communes à cheval sur un ouvrage sont évoqués pour chaque aménagement concerné dans le descriptif des aménagements (dans la rubrique « commentaires » de chaque fiche descriptive).
La surface totale de la zone la plus riche en biodiversité marine de la Méditerranée (entre 0 et -20 m) s’étend pour :
- toutes les côtes françaises de la Méditerranée (sans Monaco et sans Berre) sur 1688 km² (807,23 km² entre 0 et -10 m et 880,46 km² entre -10 m et -20 m),
- les côtes monégasques sur 0,9 km² ( 0,57 km² entre 0 et -10 m et 0,35 km² entre -10 m et -20 m),
- l’étang de Berre sur 163 km² (162,07 km² entre 0 et -10 m et 0,85 km² entre -10 m et -20 m)
- l’ensemble des côtes inclues dans MEDAM sur 1851 km² ( 969,87 km² entre 0 et -10 m et 881,65 km² entre -10 et -20 m).
Les mesures ont été réalisées sur les cartes du SHOM numérisées à l’aide d’un scanner puis géoréférencé sous Arcgis 10.
La surface globale des petits fonds les plus riches en biodiversité (0 à -20 m) s’étend devant :
- les côtes continentales françaises (sans Monaco, sans Berre) sur 1188 km² ( 554,18 km² entre 0 et -10 m et 634,04 km² entre -10 et -20 m),
- les côtes de la Corse sur 499 km² (253,06 km² entre 0 et -10 m et 246,47 km² entre -10 m et -20 m),
- les côtes de Provence-Alpes-Côte d’Azur (sans Monaco, sans Berre) sur 669 km² (308,88 km² entre 0 et -10 m et 359,45 km² entre -10 m et -20 m),
- les côtes du Languedoc-Roussillon sur 520 km² (245,30 km² entre 0 et -10 m et 274,54 km² entre -10 m et -20 m).
Toutes ces données montrent que la zone la plus riche en biodiversité de la Méditerranée représente une ceinture très étroite devant le littoral des côtes françaises de la Méditerranée. C’est dans cet oasis marin linéaire que la lumière permet le développement de la très grande majorité des végétaux sous-marins (quantitativement et en nombre d’espèce). C’est sur cet oasis que les aménagements gagnés sur la mer ont été construits.
Les données présentées dans MEDAM permettent de préciser les grandes différences constatées selon le type de littoral : les surfaces des petits fonds sont nettement plus étendues devant les côtes alluvionnaires (sable) que devant les côtes rocheuses. Ainsi, devant le littoral de Provence-Alpes-Côte d’Azur, il y a plus de petits fonds devant les 108 km de côtes du delta du Rhône (de Martigues aux Saintes-Maries-de-la-Mer) soit 349,66 km² que devant les 745 km de côtes essentiellement rocheuses de Menton à Martigues (318,68 km²). De même, devant les côtes essentiellement sableuses du Languedoc-Roussillon, il y a plus de petits fonds (520 km² pour 226 km de côtes) qu’autour de toute la Corse (499 km² pour 977 km de côtes).
Le détail des surfaces par département, par commune ou par masse d’eau DCE est disponible dans les données chiffrées.