Impact écologique
Surface couverte
Les surfaces couvertes sont les parties devenues exondées (émergées). C’est l’emprise directe des ouvrages sur les fonds marins. Les habitats sous-marins couverts sont ainsi détruits irréversiblement. La délimitation à terre de la surface couverte est effectuée au niveau du trait de côte initial (naturel). Il convient de préciser que nous n’avons pas tenu compte des surfaces immergées des constructions et des appontements sur pilotis.
En orange des surfaces couvertes (ce qui est devenu terrestre). Exemples : à gauche : ports de Vallauris-Golfe-Juan ; à droite plages alvéolaires de La Rague à Mandelieu-la-Napoule.
Surface du plan d’eau
Le plan d’eau correspond à la surface d’eau confinée par l’ouvrage (port, port-abri, plage alvéolaire). La délimitation du plan d’eau s’effectue (i) côté mer, par les extrémités des digues (ii) côté terre, par le contour intérieur des digues, quais ou enrochements. Le confinement de cette masse d’eau bouleverse irréversiblement les écosystèmes endigués. Le plan d’eau, notamment pour les ports, est le réceptacle de nombreuses pollutions telles que les métaux-lourds (provenant des peintures anti-salissures des bateaux), les hydrocarbures, macro-déchets et substances organiques diverses (provenant des eaux usées des bateaux habités). Considérant que les écosystèmes situés initialement sur ces surfaces sont définitivement enclavées par les ouvrages et ont été détruits ou bouleversés irréversiblement, ces surfaces rentrent en compte dans les taux d’impact écologique.
En bleu des surfaces endiguées. Exemples : à gauche : ports de Vallauris-Golfe Juan ; à droite plages alvéolaires de La Rague à Mandelieu -La -Napoule.
Surface gagnée sur la mer
C’est l’addition des surfaces couvertes et des plans d’eau endigués.
Coupe transversale d'un port montrant la surface gagnée (les surfaces couvertes + surfaces de plan d’eau endigué)
Cas particuliers
Plans d’eaux creusés sur terre. Lorsqu’un aménagement a été construit en creusant une partie du plan d’eau sur la terre, nous avons dissocié la surface en ‘Plan d’eau creusé’ et ‘Plan d’eau endigué’ ; seul le plan d’eau endigué à été considéré pour les calculs de taux d’impact écologique.
Accumulations de sédiments induits par un ouvrage. Il s’agit de la surface représentant la partie émergée des sédiments accumulés contre un ouvrage par modification des courants et de l’hydrodynamisme local. Ces surfaces ne sont pas prises en compte dans l’évaluation des impacts car il s’agit de sédiments mobiles pouvant provenir de l’érosion d’une autre portion de côte (où le domaine marin s’est étendu).
Exemple d’accumulation de sédiments contre un port.