Fermes aquacoles en mer ouverte
Elles sont édifiées sur le domaine marin. Elles bouleversent les écosystèmes situés en dessous des cages et , de façon moins prononcée, les alentours (ces impacts sont réversibles suite à leur retrait). Sous les installations, leur ombre portée réduit la photosynthèse des végétaux situées sur le fond. Les déjections des poissons d’élevage et la nourriture non consommée par les poissons couvrent les fonds surtout à l’aplomb des installations. Cette matière organique bouleverse les écosystèmes impactés. Sous l’action des courants ces matières se dispersent autour des installations.
Pour évaluer la surface de leur impact, nous avons défini trois zones :
- zone située sous les installations sur lesquelles l’impact est majeur,
- zone tampon de 20 mètres de largeur autour des installations, sur laquelle l’impact est estimé moyen,
- zone tampon de 30 mètres de largeur autour du périmètre précédent (zone d’impact moyen) sur laquelle l’impact est estimé mineur.
Exemple de la ferme aquacole de Lumio, Golfe de Calvi, avec les 3 zones d’impact.
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Surfaces et linéaires artificialisés de ces ouvrages par tranche bathymétrique
Pour chaque ouvrage inventorié nous avons mesuré :
- la surface totale gagnée sur la mer avec la distinction d’une part de la surface devenue terrestre d’un aménagement gagné sur la mer avec d’autre part la surface du plan d’eau confiné par les digues de l’ouvrages (cas des ports et plages alvéolaires),
- le linéaire naturel initial devenu artificialisé par les aménagements gagnés sur la mer,
- le linéaire du contour extérieur des ouvrages
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La surface totale gagnée sur la mer
Surface totale gagnée sur la mer par un ouvrage : addition de ce qui est devenu terrestre (ici en orange) et du plan d’eau devenu confiné (ici en bleu). Exemples : à gauche : ports de Vallauris-Golfe Juan ; à droite plages alvéolaires de La Rague à Mandelieu -La -Napoule.
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Le linéaire naturel initial devenu artificialisé par les aménagements gagnés sur la mer
C’est le linéaire du trait de côte initial historique (avant la construction de l’ouvrage)
Le trait rouge des cartes du volet cartographie indique le linéaire initial (exemple : ports de Vallauris Golfe Juan)
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Le linéaire du contour extérieur des ouvrages
C’est le contour des digues extérieures des ouvrages.
Le trait noir des cartes du volet cartographie indique le linéaire extérieur des ouvrages. Exemples : en haut à gauche : ports de Vallauris-Golfe Juan ; en haut à droite plages alvéolaires de La Rague à Mandelieu-la-Napoule ; en bas : épis de "Le Môle" à Agde.
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Digues sous-marines
Nous présentons l’inventaire de toutes ces digues (> à 10 m) avec leur linéaires et surfaces. Elles sont construites sur la mer, en parallèle du littoral, mais sont toujours immergées. Nous ne les considérons pas comme étant des surfaces gagnées sur la mer (surfaces devenues « terrestres » ou plans d’eaux confinés des ports ...). Cependant elles bouleversent les écosystèmes de la partie supérieure de l’étage infralittoral (nouveau substrat, sédimentation perturbée…). Ces digues provoquent ainsi une modification écologique.
Exemples de digues sous-marines devant les plages de la croisette à Cannes (à gauche) et entre des épis à Roquebrune-Cap-Martin (à droite)
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Digues de protection du littoral (non gagnées sur la mer)
Pour les digues de protection du littoral nous avons distingué d’une part les digues de protection construites au contact du niveau de la mer (impactant les écosystèmes supralittoral, médiolittoral et la frange supérieure de l’infralittoral) et d’autre part les digues construites au-dessus du niveau moyen de la mer (en haut du domaine public maritime).
Elles protègent la côte des tempêtes mais ne modifient pas les écosystèmes marins (impact à terme si l’élévation du niveau de la mer atteint la digue). Avec l’inventaire de ces digues nous donnons leur linéaire.
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Digues de protection construites au contact du niveau de la mer.
Nous donnons l’inventaire de toutes ces digues (> à 10 m linéaire) avec leur linéaire. Elles ne sont pas construites sur la mer (sinon nous les considérons comme des terre-pleins) mais sont au contact avec le niveau moyen de la mer. Il n’y a donc pas de surface gagnée sur la mer. En revanche elles bouleversent les écosystèmes supralittoraux, médiolittoraux et ceux de la partie superficielle de l’infralittoral (nouveau substrat, sédimentation perturbée…). Ce sont des amoncellements de blocs rocheux ou en béton, ou des murs en béton édifiés sur le niveau moyen de la mer. Ces digues artificialisent ainsi le trait de côte naturel initial. Nous avons présenté des données qui additionnent le linéaire du littoral artificialisé par ces digues au linéaire rendu artificiel par des ouvrages gagnés sur la mer.
Digues de protection construite au contact du niveau de la mer. En bas : sur les cartes du volet cartographie, ces digues sont surlignées d’un trait orange identique à celui du littoral initial artificialisé par les aménagements gagnés sur la mer (exemple route du bord de mer à Antibes).
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Les digues construites au-dessus du niveau moyen de la mer (en haut du domaine public maritime).
Nous présentons l’inventaire de toutes ces digues (> à 10m) avec leur linéaire. Elles ne sont pas construites sur la mer (sinon nous les considérons comme des terre-pleins). Il n’y a donc pas de surface gagnée sur la mer. Elles ne perturbent pas les principaux écosystèmes marins situés au niveau de la mer (étages supralittoral, médiolittoral et infralittoral superficiels). De ce fait, ces digues n’artificialisent pas encore le trait de côte naturel initial. Mais nous pouvons considérer qu’à terme, elles seront au contact avec le niveau moyen de la mer ; le littoral sera alors artificialisé par ces digues. Ce sont des amoncellements de blocs rocheux ou en béton, ou des murs en béton édifiés au-dessus du niveau moyen de la mer.
Digues construites au-dessus du niveau moyen de la mer. En haut : enrochements de protection d’une route en bord de mer (Antibes). En bas : route du bord de mer surélevée, formant une digue (Roquebrune-Cap-Martin).
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NATURAL COASTLINE
The original coastline, that is to say as it was prior to any reclamation, has been digitalised on the basis of old maps. For the stretches of the coast where there has been no reclamation, we have used recent aerial photographs. This is an overlay (polyline) corresponding to the non-artificialised coastline. Its outline is the basis for the calculation of the artificial coast and that of the surface area of reclamations and of bathymetric ranges.
It is defined on the basis of the ortho data base of the "Institut Géographique National" (IGN) ( resolution 50 cm ) and traced at a scale of 1/10 000 except in the vicinity of the land reclamations where the scale of reference chosen is 1/1 000.
Example of the original coastline at the level of a reclamation from the sea.